Pour les chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kilowatts, l’entretien annuel est obligatoire et doit comporter la vérification de la chaudière, son nettoyage et son réglage, ainsi que la fourniture des conseils nécessaires portant sur le bon usage de la chaudière en place, les améliorations possibles de l’ensemble de l’installation de chauffage et l’intérêt éventuel du remplacement de celle-ci visant à réduire les consommations d’énergie et les émissions polluantes de l’installation de chauffage.

A compter du 1er juillet 2014, la valeur du seuil de 20 ppm (parties par million) de monoxyde de carbone (CO) comme critère d’anomalie imposant d’alerter l’usager est abaissée à 10 ppm.



Le monoxyde de carbone (CO) reste encore la première cause de mortalité accidentelle par émanation toxique en France, et ce malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation du public.

L'an dernier, plus de 3000 personnes ont été exposées à des émanations de CO, causant une centaine de décès.
Les symptômes annonciateurs d’une intoxication au monoxyde de carbone existent : maux de têtes, nausées et vomissements sont les premiers signes qui doivent alerter. Bien identifiés, ils permettent de réagir rapidement et d’éviter le pire.
Pour rappel, l’entretien annuel des chaudières dont la puissance est comprise entre 4 et 400kW doit comporter la vérification de la chaudière,  son nettoyage et son réglage, la fourniture de conseils sur le bon usage de la chaudière en place, les améliorations possibles de l'ensemble de l'installation de chauffage et l'intérêt éventuel du remplacement de celle-ci, visant à réduire les consommations d'énergie et les émissions polluantes de l'installation de chauffage.
 
Que se passe-t-il dorénavant si le taux de CO mesuré est supérieur au seuil limite ?
 
  • si une teneur en CO est mesurée avec un taux entre 10 ppm et 50 ppm, la situation est estimée anormale et la personne chargée d'effectuer l'entretien doit obligatoirement informer l'usager que des investigations complémentaires concernant le tirage du conduit de fumée et la ventilation du local chaudière sont nécessaires. Ces investigations peuvent être réalisées au cours de la visite ou faire l'objet de prestations complémentaires par un professionnel du chauffage.
  • si la teneur en CO mesurée est supérieure ou égale à 50 ppm, la situation met en évidence un danger grave et immédiat (DGI) et il y a injonction faite à l'usager par la personne chargée d'effectuer l'entretien de maintenir sa chaudière à l'arrêt jusqu'à la remise en service de l'installation dans les conditions normales de fonctionnement.


Pour l’entretien de votre chaudière, faites appel à une société de maintenance sérieuse, agréée et formée par le fabricant de votre chaudière, en évitant au possible les grosses structures de maintenance et d'entretien où vous n’êtes souvent qu’un numéro de contrat d’entretien !

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